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1. Températures intérieure et extérieure.

A 13h31, le 16 mai 2002, le ballon expérimental contenant toutes les expériences de télémesures, Akmosphair 2, est lâché depuis la cour du lycée. Nous voyons que la température présente sur les deux capteurs est la même, environ 30°C.

Après environ 35 minutes de vol, nous remarquons que la température extérieure passe en-dessous de zéro. Alors que la température interne, quant à elle, ne devient négative qu’après 1 heure et 15 minutes.

Nous pouvons en déduire que la couverture de survie a bien jouée sont rôle en isolant la nacelle.

Après 1 heure et 35 minutes, le capteur de température interne atteint sa valeur minimale. Et, reste à une température constante de – 10 °C.

Cette valeur étant la valeur extrême d’étalonnage du capteur, nous pouvons en déduire que la température était, en réalité, inférieure à –10°C.

Après 1 heure et 56 minutes, c’est l’explosion du ballon.

La température interne stagne toujours aux alentours de –10 °C alors que la température externe décroît encore.

Nous en déduisons que le ballon a amorcé la phase de descente et qu’avec la vitesse, la température diminue.

2. Pression.

Nous pouvons voir que la courbe de pression décroît exponentiellement en fonction du temps de vol.

Nous pouvons en déduire que la mesure de la pression atmosphérique a parfaitement fonctionné.

3. Piles.

Nous voyons que les tensions aux bornes des piles décroissent linéairement en fonction du temps de vol.

Nous pouvons en déduire que toutes les expériences nécessitant une alimentation en tension on fonctionnées correctement du fait que la tension des piles s’est déchargée légèrement.

4. Température de l’ampli vidéo.

Entre le lâcher et 14 minutes de vol, nous voyons que la température de l’émetteur vidéo croît jusqu’à une valeur de 70°C. Cette valeur s’explique du fait de la température de la nacelle qui était élevée lors du lâcher du ballon.

Entre 14 minutes et 1 heure et 58 minutes, nous voyons que cette température décroît pour atteindre une valeur de 27°C. Cette valeur s’explique du fait de la température de la nacelle qui décroît lors de l’ascension du ballon.

Nous pouvons en déduire que le dissipateur de chaleur fixé sur l’émetteur vidéo a très bien fonctionné. Il a permis à ce composant de transmettre une vidéo de bonne qualité.

5. Altitude.

Entre le lâcher et 1 heure et 24 minutes de vol, nous voyons que l’altitude du ballon croît avec une vitesse d’ascension d’environ 3.64 _m/s.

Entre 1 heure et 24 minutes et 1heure et 47 minutes, nous voyons que l’altitude du ballon croît avec une vitesse d’ascension d’environ 14.17 _m/s.

Entre 1 heure et 47 minutes et 1 heure et 54 minutes, nous voyons que l’altitude du ballon est constante et aux alentours de 37652 mètres.

Entre 1heure et 54 minutes et 1 heure et 58 minutes, nous voyons que ballon commence la phase de descente à une vitesse de chute d’environ 40 _m/s.

Cette mesure étant issue de la mesure de la pression atmosphérique, nous pouvons en déduire que le ballon sonde a effectué un vol tout a fait correct car il n’a subit aucune perturbation pendant son temps de vol.

6. Bilan.

Nous pouvons remarqué que les expériences réalisées pour ce ballon sonde, Akmosphair 2, ont été une totale réussite. Ces expériences nous ont permis de mettre en pratique les acquis théoriques afin de les appliquer à un projet bien concret.

A ce jour, les nacelles n’ont toujours pas été retrouvées.

Leur récupération aurait pu nous permettre de répondre aux questions suivantes :

- Dans quel état étaient les composants après le vol ?

- Qu’est-il arrivé au capteur de température interne ?