Etudiant à l’INSA, se passionnant pour l’électronique, Emmanuel participait aux activités du club existant dans ce domaine au sein de son Ecole d’ingénieur. Un jour un membre du Club Fusée (Le CLES-FACIL) vient solliciter leur aide : « nous sommes tous de la section mécanique, pourriez-vous nous donner un coup de main pour réaliser les cartes électroniques dont nous avons besoin pour notre projet de fusée expérimentale ? » Réponse positive mais se traduisant par une action très pro « C’est quoi vos besoins, on vous fournira les cartes qui vont bien ». Au départ, ne connaissant pas les fusées expérimentales, mais curieux, Emmanuel rend visite à l’équipe, ce qu’il découvre l’intéresse suffisamment pour prendre la décision en 1994 d’intégrer le Club Fusée et participer à la réalisation d’une fusex, il découvre Planète Sciences qui à l’époque s’appelait l’ANSTJ. Pas si simple d’être prêt dans les délais, le cahier des charges et les contrôles sont stricts. Toujours aussi curieux, pour voir comment ça se passe, il décide de se rendre à la campagne de lancement organisée par l’association et le CNES à Bourges. L’ambiance, les échanges avec les participants des Clubs, les ingénieurs et techniciens du CNES, les salariés et les très nombreux bénévoles l’enthousiasment, il devient membre trés actif du Club Espace de son école jusqu’en 1997. Outre des fusex, il participera à deux projets ballon. Lors du lâcher de son premier ballon, le bénévole aérotechnicien n’est autre que Raphaël Bréda, un camarade de la même promotion de l’INSA. Pour ce dernier, sa découverte de l’ANSTJ date de sa participation, jeune adolescent, à un des séjours de vacances organisés par l’association. En 1998, à son tour, Emmanuel devient bénévole mais ayant obtenu son diplôme d’ingénieur il est recruté en juillet par Sodern. Difficile de demander si vite un congé pour la campagne de juillet, mais heureusement le DRH connaît très bien l’ANSTJ et lui accorde quelques jours d’absence. En effet, plusieurs autres membres de la Société connaissent également l’association et le président du secteur espace de l’époque y travaille également ! En 2000, il choisit comme bénévole de s’investir dans le fonctionnement de l’association toujours dans les activités Espace. Ensuite pris par sa vie familiale et professionnelle, il prend du recul, mais pour garder le contact il devient membre du conseil d’administration. Quelques années plus tard, il accepte d’entrer au Bureau en prenant la responsabilité de trésorier adjoint et l’animation du Comité de pilotage du projet Sur la Route des Sciences soutenu par le PIA (Programme d’investissement d’avenir) dédié à la culture scientifique et technique. En 2015, il prendra la fonction de trésorier qu’il occupe encore aujourd’hui au sein du Bureau. Tous les salariés, bénévoles et élus apprécient sa rigueur (objectif permanent être en positif pour créer de nouvelles activités), son écoute et sa bienveillance. Pourquoi un tel attachement à Planète Sciences « l’enthousiasme des jeunes, leur créativité, les valeurs associatives du partage et bien sûr l’ambiance festive toujours présente lors des événements tels que les finales ou les campagnes ». Pour l’avenir, Emmanuel souhaite que l’association reste créative pour attirer de plus en plus de jeunes à découvrir et pratiquer les sciences et la technique et encourager certains à devenir à leur tour bénévole. Il y a une autre qualité que tout son entourage apprécie : depuis quelques années, Emmanuel s’est lancé dans la pâtisserie, faisant preuve de créativité. Le Bureau a un souvenir gourmand : à l’issue d’une réunion, Emmanuel nous montrant, par écran interposé (très frustrant) un magnifique sous-marin au chocolat fait pour le pot de départ d’une de ses collègues. Vivement le retour des réunions en présentiel pour une dégustation.
